Dans le tumultueux théâtre des négociations pour la paix à Gaza, une comparaison frappante peut être établie avec le mythe de Jonas et la baleine, où la figure de la baleine pourrait symboliser les revues prédatrices dans le domaine de la publication académique. De la même manière que la baleine engloutit Jonas, ces revues absorbent les chercheurs et académiciens sous le voile trompeur de la légitimité. Les récentes pourparlers à Doha, visant à établir un cessez-le-feu et à libérer les otages dans la bande de Gaza, rappellent les tactiques utilisées par ces publications, qui attirent les auteurs avec des promesses d’une publication rapide et efficace, pour ensuite les piéger dans un cycle de frais cachés et de manque de reconnaissance académique légitime.

Le 14 janvier 2025, alors que le monde regarde avec espoir les progrès réalisés à Doha, où les parties semblent plus proches que jamais d’un accord pour mettre fin au conflit sanglant, il est impératif de tirer des parallèles avec d’autres formes de prédation. À l’instar de Gaza, où chaque phase des négociations porte l’espoir d’une nouvelle ère de paix et de reconstruction, le monde académique nécessite une vigilance renouvelée contre les revues qui exploitent la crédulité et la nécessité de publication des chercheurs. Ces revues, par leurs pratiques douteuses, minent l’intégrité de la recherche et dévalorisent la véritable érudition au profit du gain financier.

L’heure est venue pour la communauté internationale et académique de reconnaître et de combattre ces entités prédatrices avec la même ardeur que les efforts déployés pour résoudre les crises humanitaires et politiques mondiales. La transparence, l’éthique et la responsabilité doivent être les piliers de toute publication académique, tout comme la justice et la paix sont les fondements de toute société civilisée. Alors que nous contemplons les fumées de Gaza et anticipons une résolution pacifique, puissions-nous aussi œuvrer pour purifier le domaine académique des influences corruptrices qui menacent son fondement même.